«Jacombé est l’esclave qui a introduit la discipline en Guadeloupe, elle portait alors son nom avant de s’appeler mayolé […] Le mayolé était une lutte jusque aux temps de la Grande Guerre. Il avait un vrai affrontement entre deux personnes et les bâtons étaient plus longs de ceux d’aujourd’hui […] [Aujourd’hui] La danse s’effectue en deux phases qui s’alternent dans lesquelles les deux bâtonniers échangent leurs rôles d’attaquant et de défenseur. Parmi les fonctions du tambour il y a celle de commander la ronde, le mouvement de changement de position, ou la demi-ronde, qui prévoit un affrontement pendant le mouvement de la ronde» (Dantès Daville dans Rapport PCI Guadeloupe, p.320, île du Monde 2020)
« Nous, on savait que les gens, dans les veillées mortuaires, pour se défouler, ils allaient lutter, ils allaient chanter les chants de veillées, ils faisaient des chants de bâtons, il y avait beaucoup de petits trucs, pour permettre de s’épanouir, y’avait ce qu’on appelle le mayolé, les petits combats de temps en temps, le mayolé ils faisaient la lutte dans les veillées mortuaires, et ils faisaient une grande ronde, et on chantait, et ils mettaient quelqu’un dans la ronde» (Michel Moutoussamy dans Rapport PCI Guadeloupe, p.320, île du Monde 2020)
Georges Bellon, Dantès Daville, Jimmy Beaupin
Association des Mayoleurs du Moule