Pêche traditionnelle

« L’épervier c’est un filet que vous avez, et que vous lancez, soit de l’embarcation, soit d’une jetée, donc généralement ce sont des filets qui servent à prendre, à pêcher les appâts, notamment vous avez le balaou, vous avez les pisquettes, […], ce sont des poissons qui vont pas forcement à servir d’appâts, mais qui peuvent être consommés tout simplement » (Axelle Moutoucarpin dans Rapport PCI Guadeloupe, p.445-446, île du Monde 2020)

«Traditionnellement pour pêcher le lambi, c’était la plongée, maintenant ils sont pris avec des filets qui détruisent les fonds marins. Ils le font de deux manières, l’une, c’est qu’un plongeur qui descend pour attraper le lambi un par un, l’autre, ils font un panier et mettent le lambi dans ce panier, il y a quelqu’un à la surface qui récupère le panier» (Axelle Moutoucarpin dansRapport PCI Guadeloupe, p.446, île du Monde 2020)

«On était à cinq, on partait, on allait voir les casiers, on prenait les poissons, et on allait vendre ça à Pointe-à-Pitre, parce qu’ici [Marie-Galante] on vendait pas de poisson, parce qu’il y avait pas de frigidaire, il y avait rien, il fallait faire le poisson tout de suite. A l’époque le langouste personne en voulait. On les jetait […] Les anciens faisaient de casiers en bambou. Mais moi j’ai débuté avec des casiers métalliques […] On les entourait avec des bois, on allait chercher des gaules pour les attacher » (Bernard Bastareaud dans Rapport PCI Guadeloupe, p.448, île du Monde 2020)