« Le costume traditionnel a été longtemps symbole de doudouisme et mise au placard ; tous les acteurs culturels, notamment les associations, ont fait un travail : ce n’est plus du tout le même esprit aujourd’hui ; le patrimoine vestimentaire a désormais toute sa place. […] Les cuisinières de Guadeloupe contribuent immensément à valoriser ce costume : bijoux / robe / coiffe. » (syntjèse de: Nora Jules dans Rapport PCI Guadeloupe, p.400, île du Monde 2020).
« Les femmes esclaves ont “crée les coiffes” lorsque les femmes n’avaient pas le droit de porter des chapeaux, comme les maîtresses. A un moment, les femmes esclaves portaient des calèches, des baigneuses – sortes de bonnet. Pour travailler à la maison, les femmes esclaves avaient le droit de porter ces sortes de bonnet. […] Le madras était un tissu réservé aux femmes blanches, aux “créoles” qui veut dire “personne de race blanche ayant pris naissance aux colonies”. Mais elles trouvaient c’était avilissant, donc elles l’ont relégué à leurs esclaves. Ce petit carré de madras, ce 93cm (un yard). Premier madras fabriqué en fibre de bananes, rouge et bleu, et ensuite en coton. (synthèse de: Rony Théophile dans Rapport PCI Guadeloupe, p.401, île du Monde 2020)
Association Sainte-Rose Art et Tradition