« [Edgar] Dans cette maison mon père est arrivé en 1933, le samblani n’a rien à voir avec les divinités, c’est pour honorer les morts. Tous les Indiens font cela, quelle que soit leur religion. Une fois à l’intérieur, il ne peut plus sortir. N’imposez pas qui peut adorer leurs morts. Nous avons mis en offrande la nourriture qu’il aimait, jusqu’à récemment, nous avons mis le café, le punch. Nous le faisons chaque année […] [Stanislas] Nous rendons hommage à notre père, à ma mère, à ma grande tante, les neveux qui sont morts, deux sœurs, une petite-fille, nous pensons à tous qu’ils nous ont quittés. C’est pourquoi nous avons mis neuf plats. […]À 15h nous prions, pour les évoquer, nous pouvons le faire n’importe quel jour de novembre, tout le mois est le mois de samblani. […] Si quelqu’un meurt neuf jours plus tard, nous le vénérons [samblani du neuvième jour], on le verra, quelle que soit la religion, les catholiques feront une messe. […][Niva]» (Edgar, Stanislas et Niva Latchoumanin dans Rapport PCI Guadeloupe, p.457, île du Monde 2020)
Edgard, Stanislas et Niva Latchoumani et son frère, Eliézère Sitcharn,
Clarisse Mardivirin, Odile Maxo, Franck Lalsingué, Jocelyn Nagapin, Jérôme Nagapin, Jacques Sidambarom. Pratique très répandue