«C’était le jardin de l’esclave. Il avait le droit d’avoir un petit jardin, pour qu’il puisse cultiver le nécessaire pour sa survie. Au même temps, tu te soignes aussi. Il y a toute une tradition de plantes médicinales, pour se soigner, pour son bien-être, tisanes, des bains, etc, bien sûr, pour manger, ce jardin devait répondre à tout cela» (Carlos Cruz dans Rapport PCI Guadeloupe, p.435, île du Monde 2020)
« Avant […] les gens arrivaient à faire le jardin créole toute l’année […] il y avait pour trouver à manger, pour nourrisser ses enfants et aussi des provisions pour envoyer sur le marché […] avec la vente de ces légumes il pouvait acheter à boire et à manger, et habiller leurs enfants avec ça, sur toute l’année» (Zagalo Geoffroy dans Rapport PCI Guadeloupe, p.435, île du Monde 2020)
«Dans le jardin créole, y a-t-il des plantes d’origine indienne? Absolument, en particulier des légumineuses [il cite une plante avec ses différentes noms vernaculaires, même celui utilisé dans le sud de l’Inde]. Ces plantes sont utilisées en cuisine ou en médecine traditionnelle antillaise» (Michel Nankou dans Rapport PCI Guadeloupe, p.435, île du Monde 2020)
Zagalo Geoffroy, Michel Nankou, Lydia Odlum